Pour mener à bien cette étude, rendue publique début août et réalisée par l’école américaine d’ingénieurs USC Viterbi, 1000 scénarios, 7000 personnages et 52 000 dialogues ont été analysés. Les quatre informations à retenir, mais surtout qui interpellent.
- Les personnages féminins sont beaucoup moins présents à l’écran : 2 000 contre 4 900 pour ces messieurs.
- Côté dialogue, les femmes en ont deux fois moins que les hommes : 15 000 contre 37 000.
- Les personnages féminins ont tendance à être plus positifs et emploient davantage un langage portant « des valeurs familiales », comme l’assure l’étude. En revanche, dans les dialogues concoctés pour les hommes, on trouve plus de mots prônant la réussite, évoquant la mort mais aussi davantage de gros mots que dans les scripts écrits pour les femmes.
- Quant aux productrices, elles sont trois fois moins nombreuses et les auteurs féminins sept fois moins que leurs confères. Pire encore, quand on regarde le nombre de réalisatrices : il est douze fois moins élevé. Seule exception : les directeurs de casting. Il y aurait autant de femmes que d’hommes.