Chacun d’entre nous a sa propre conception du bonheur, et il n’y a pas de manuels d’éducation pour le bonheur des petits et des grands, mais quelques règles s’imposent. Et ce sont elles qui favoriseront l’éclosion de cette graine de plénitude et d’épanouissement, voie royale vers le bonheur.
Le bonheur, ça s’apprend. Il est nourri par notre façon de penser et de positiver, par nos interactions avec soi et avec les autres, par notre manière d’appréhender la vie. En somme, une attitude positive envers soi et envers son environnement est la clé pour mener une vie heureuse. Cela ne signifie nullement se voiler la face devant ses problèmes, mais plutôt d’adopter la pensée positive pour trouver le bénéfice à tirer de n’importe quelle situation. Il est certain que positiver face à un problème n’est pas chose aisée, tant on se laisse submerger par les émotions négatives et le stress. Mais quand le problème est là, inutile de se lamenter ; l’idée est d’examiner les raisons de sa survenue pour éviter ce genre d’écueils dans le futur.
Autrement dit, on apprend de ses erreurs pour surmonter ses difficultés, et surtout, on arrête de se gâcher la vie, en ayant conscience que bien souvent, il n’y a pas de réussite sans échec. “Pour réussir sa vie professionnelle et personnelle, il est nécessaire de s’estimer, de s’apprécier, de s’accepter en dehors même de l’appréciation d’autrui. Chacun doit s’estimer libre de conduire sa vie comme il l’entend, et se considère comme seul juge de son sens. C’est ce qui fait la force, l’équilibre et la sécurité intérieure. Chacun de nous possède en lui des capacités pour réussir, il suffit juste d’y croire, savourer, se valoriser, savoir comment les exploiter, tout en restant en harmonie avec ce que l’on est”, souligne la psychologue clinicienne Nouzha Lakhmiri. En fait, cette quête du succès et par extension du bonheur est inhérente à l’humain. Être heureux, libre, sans entraves, en harmonie avec soi et les autres est le summum du bonheur, l’accomplissement ultime, car une vie réussie ne serait-elle pas cette vie menée selon ses souhaits et désirs, en étant en harmonie avec soi et avec son univers, une vie où l’on a donné le meilleur de soi, une vie où l’on a essayé d’apporter quelque chose aussi infime à l’humanité ?
1- Prenez la décision d’aller bien
N’attendez pas l’adversité pour vous rappeler que la vie peut être belle et regretter de ne pas en avoir mieux profité… Rappelez-vous le plus ancien et vénérable des conseils de la philosophie, le “carpe diem” (Mets à profit le jour présent). Vivre pleinement le moment présent en accomplissant toutes les tâches qui s’y rattachent nous permet d’apprécier la vie et les richesses qu’elle nous offre. Apprenez à savourer chaque moment.
2- Croyez en vous
Arrêtez la flagellation et optez plutôt pour de belles pensées à votre égard. Vous le méritez bien ! Et même si vous avez passé votre vie à vous dire que “vous n’êtes pas capable de…”, mettez-vous en tête que ces temps sont révolus. Désormais croyez en vous et en votre potentiel. Mieux, il faut vous en convaincre, avec l’autosuggestion. “Tous les jours et à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.” Emile Coué encourageait ses patients à répéter vingt fois de suite, trois fois par jour cette phrase pour qu’ils se sentent mieux. Cette méthode aide la personne à se débarrasser de ses croyances “limitantes”, qui freinent sa réussite et son bonheur. Pratiquez au quotidien cet exercice car l’autosuggestion est avant tout une philosophie de vie !
3- Cultivez la positive attitude
Avoir la positive attitude, c’est prendre les choses du bon côté. Adopter la pensée positive, c’est se montrer optimiste face à toutes les situations, avoir confiance en soi et en ses décisions, et avoir le sourire ! Lorsque nous avons une idée positive de nous, une estime de soi assez élevée, cela nous valorise et nous pousse vers l’avant. Quand on se dévalorise, quand on se sous-estime, on perd l’estime de soi et on perd la confiance en soi. Travailler sur la connaissance de soi, la confiance en soi, l’estime de soi permet de lever beaucoup de blocages…
4- Prenez soin de vous
Pour être bien, il suffit parfois de penser un peu plus à soi et de se faire plaisir. Mais quand on va mal, on a rarement envie de se faire du bien. Et pourtant, c’est ce qui empêchera le mal-être de s’installer, ou pire de s’aggraver.
5- Soyez égoïste
Avoir du temps pour soi, des hobbies, des centres d’intérêts, une vie sociale et amicale en dehors de ses enfants et de la sphère familiale est essentiel pour son épanouissement. Penser à soi veut aussi dire penser aux autres sans jamais s’oublier, se réserver des espaces personnels pour d’intimes retrouvailles avec soi-même, pour se dorloter et se chouchouter. Cela peut être une heure par jour où l’on se fera plaisir et où personne d’autre que soi n’aura plus d’importance. C’est une parenthèse de bonheur et de sérénité, un temps rien que pour soi et son propre plaisir, un moment pour se ressourcer afin de pouvoir affronter les aléas de la vie quotidienne. Vous n’en serez que plus heureuse et plus disponible pour vos proches.
6- Tordez le cou à la routine
Le respect mutuel, la communication et l’amour sont les ingrédients d’une vie de couple saine et heureuse. Privilégiez la communication dans un esprit bienveillant pour désamorcer les conflits. Chassez la routine en réservant du temps pour des activités à deux tout en ménageant des plages horaires rien que pour soi. Projetez-vous dans l’avenir : les projets communs, qu’ils soient ambitieux ou modestes permettent au couple de renforcer la solidité des liens et d’aller, ensemble, de l’avant. Pimentez votre vie à deux : avec un peu d’imagination, votre sexualité ne sera pas en berne et vous retrouvez au lit, comme dans la vie, cette complicité qui vous réunit.
7- Amusez-vous avec vos enfants
Un enfant épanoui et heureux à 100% est le rêve de tous les parents, et ces derniers ont des ressources insoupçonnées pour venir en aide à leur enfant, surtout s’ils se réfèrent à la théorie du holding, développée par le pédiatre et psychanalyste Donald W. Winnicott. Celle-ci est toute simple : en portant l’enfant physiquement et psychiquement, en l’entourant de leurs bras, en le soutenant, les parents peuvent aider leur enfant. Mais loin de cet univers de la psychanalyse, apportez tout simplement de nouvelles vitamines à vos enfants :
– La vitamine M, pour musique. Mettez une musique qui vous plaît et dansez avec votre enfant. Souvent ! Prenez-le dans vos bras s’il est trop petit et emportez-le dans votre danse. Assurez-vous que votre enfant s’amuse !
– La vitamine P, pour poésie. Apprenez à vos tout-petits des petites récitations et des comptines.
– La vitamine N, pour nature. Allez vous promener avec vos enfants dans un environnement vide de tout être humain, faites-leur apprécier la nature.
– La vitamine R, pour rire. Disponible partout. Se transmet de l’enfant à l’adulte, et réciproquement. C’est la vitamine la plus courante au monde.
– La vitamine O, pour optimisme. L’espoir est présent à l’état naturel ; il suffit de veiller à ce qu’il ne soit pas détruit par l’action des toxines.
8- Entretenez des relations harmonieuses au travail
L’intelligence relationnelle recèle un certain nombre de compétences telle que la sensibilité sociale qui passe par l’empathie, l’écoute active, la synchronie afin de favoriser une interaction non verbale et la sollicitude qui consiste à tenir compte des besoins des autres et à agir en conséquence. En développement personnel, toutes les études le disent, le fait d’être gentil au quotidien est une source de bien-être, de sérénité et permet de perpétuer la bonne humeur. Alors que la méchanceté et l’agressivité apportent un sentiment d’isolement, d’angoisse et de stress. La gentillesse fait partie de la pensée positive, et c’est l’une des clés du bonheur. Elle est également l’un des ingrédients de l’intelligence relationnelle. Elle suppose un grand travail sur soi et sur son ego.
9- Nourrissez votre équilibre psycho-affectif
Cultivez la bienveillance et l’empathie, envers soi-même, et envers les autres. Aider les autres nous permet de nourrir notre besoin de contribution. Et n’oubliez pas de vous féliciter de vos accomplissements. Prenez conscience de vos besoins, et de ce qu’il faut pour y répondre. Nourrissez votre spiritualité par la méditation, le yoga, la pleine conscience, la lecture, etc. Mettez en place des rituels de pardon et de gratitude, et développez votre conscience écologique…
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