Il y a quatre ans, le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble abritant des ateliers de confection textile, s’effondre au Bangladesh. Bilan : 1 133 morts et 2 500 blessés. Ce jour-là, le collectif Fashion Revolution est né, dénonçant les conditions de travail des ouvriers du textile, travaillant pour le compte de grandes marques internationales. Le mouvement prend de l’ampleur et est apparu dans plusieurs pays dont au Maroc avec « Fashion Revolution Morocco ». Leur cheval de bataille ? Que les consommateurs s’interrogent sur les marques qu’ils portent. D’où vient ce vêtement ? Quelle histoire cachent-ils ?
Lors du « Fashion Revolution Day », organisé le 24 avril pour rappeler la tragédie du Rana Plaza, différentes initiatives sont prévues dans différentes villes mais aussi via les réseaux sociaux, comme celle avec le hashtag #whomademyclothes qui va de nouveau affoler la toile. Le collectif appelle les consommateurs à prendre en photo l’étiquette de l’un de leurs vêtements et de la poster sur les réseaux sociaux avec #whomademyclothes, afin de questionner les marques sur les conditions de production, « depuis le cultivateur de la matière première jusqu’au confectionneur et au distributeur en passant par le filateur, le tisseur et l’ennoblisseur textile ».