La neuvième édition du Festival international du film de femmes de Salé s’était close sur le Grand Prix remporté par Décor de l’Egyptien Ahmad Abdalla, un film tourné en noir et blanc qui conte l’histoire de Maha, qui éprouve des difficultés à savoir ce qu’elle veut et à faire des choix dans la vie. Depuis dix ans, ce festival organisé par l’Association Bouregreg cherche à promouvoir le cinéma de femmes et de mettre en valeur la femme dans le cinéma. Il accueille des films de réalisatrices mais aussi de réalisateurs permettant ainsi de croiser les regards des uns et des autres sur les femmes. Cette année, la dixième édition du 16 au 21 septembre. Douze films traitant de thèmes liés à la femme seront en lice. Présidé par la productrice anglaise Denise O’Dell, le jury de cette édition se composera de six femmes : Chus Gutiérrez, réalisatrice espagnole, Houda Ibrahim, journaliste et critique de cinéma libanaise, Licia Eminenti, réalisatrice et scénariste italienne ainsi que les actrices Rania Youssef (Egypte), Flonja Khodeli (Allemagne) et Noufissa Benchehida (Maroc).
Parmi les films en lice figurent :
« Insoumise » de Jawad Rhalib (Maroc), « Wolf and Sheep » de Shahrbanoo Sadat (Afghanistan), « D’une pierre deux coups » de Fajria Deliba (France), « Toni Erdman » de Maren Ade (Allemagne), « The first Lady » d’Omoni Oboli (Nigéria), « Le corps interdit » de Khaled El Hajar (Égypte), « Go Home » de Jihane Chouaib (Liban), « Layla in the sky » de Micah Magee (Etats-Unis) « Burn Burn Burn » de Chanya Button (Royaume-Uni), « The new classmate » de Ashwiny Iyer Tiwari (Inde), « Campo Grande » de Sandra Kogut (Brésil) et « Baden Baden » de Rachel Lang (Belgique),
Cette manifestation culturelle rendra hommage aux actrices, égyptienne Ilham Chahine et marocaine Bouchra Ahrich, en reconnaissance de leur riche chemin cinématographique.
