« Le Liban au Cœur » se déploie comme une fresque chorégraphique où la danse devient mémoire, exil et promesse d’avenir. Accompagnée de neuf danseuses, Lamia Safieddine fait dialoguer les corps et les émotions au rythme des mélodies de Fayrouz, Ziad Rahbani, Marcel Khalifé, Orange Blossom, et des textes intemporels de Gibran Khalil Gibran, Nadia Tuéni et Mahmoud Darwich. La scène se transforme en un espace de résonance poétique, un lieu de mémoire et de renaissance où l’art transcende les blessures pour dire la beauté de la résilience. Chaque tableau évoque un Liban multiple, cosmopolite et indomptable, vibrant d’humanité et d’espoir.
Une écriture chorégraphique saluée dans le monde entier
Saluée par l’UNESCO, l’Institut du Monde Arabe, le Zénith et de nombreuses scènes internationales, Lamia Safieddine s’impose comme une figure majeure de la danse contemporaine du monde arabe. Son écriture chorégraphique, à la fois enracinée dans la tradition et ouverte à la modernité, crée une émotion universelle. « Lamia confirme le retour du courant gibranien à l’art arabe », écrivait Al Charq al-Awsat, soulignant la profondeur humaniste de son œuvre. À travers sa gestuelle habitée, la chorégraphe fait du mouvement un langage à part entière, capable de réunir les âmes par-delà les frontières.
Un projet artistique et solidaire
Au-delà de son ampleur esthétique, « Le Liban au Cœur » est également un projet solidaire. Cette création rend hommage à la générosité et à la fraternité entre le Maroc et le Liban, deux nations unies par des valeurs d’entraide et d’hospitalité. Les bénéfices du spectacle seront reversés à la Banque Alimentaire du Maroc, également active au Liban, ainsi qu’au Secours populaire français – section Liban, partenaire fidèle de la Compagnie. À travers cet engagement, Lamia Safieddine affirme la vocation de la danse comme acte de solidarité et de partage, un langage de paix qui relie les peuples et les cœurs.