“Bnât Dar Zhor” : Quand le théâtre devient un acte de vie

Le 3 octobre à la FOL Casablanca, des femmes touchées par le cancer du sein montent sur scène pour raconter leur histoire avec force, émotion et espoir. Bnât Dar Zhor est un rendez-vous à ne pas manquer. Myriam Nciri médecin généraliste et présidente de l'association Dar Zhor nous dit tout sur cette pièce engagée.

Le 3 octobre prochain, à la FOL de Casablanca, les projecteurs s’allumeront sur une création pas comme les autres : Bnât Dar Zhor. Portée par des femmes atteintes de cancer du sein et née d’ateliers organisés au sein de l’association Dar Zhor, cette pièce bouleversante mêle courage, humour et résilience. Dans cette interview, Dr Nciri Myriam  présidente de l’association Dar Zhor  nous raconte comment l’art peut devenir un levier de guérison, un cri d’espoir… et une véritable célébration de la vie.

Comment est née l’idée de créer une pièce de théâtre avec les bénéficiaires de l’association ?
L’idée est née très simplement, à partir des ateliers de théâtre que nous avons proposés à Dar Zhor. Au départ, ce n’étaient que de petits exercices, mais très vite, les patientes y ont trouvé une énergie nouvelle. Ensemble, avec la troupe 19H Théâtre, elles ont osé rêver plus grand : de l’atelier est née l’envie d’une véritable création collective.

Pourquoi avoir choisi le titre « Bnat Dar Zhor » ? Que représente-t-il pour vous ?
« Bnât Dar Zhor » signifie « les filles de Dar Zhor ». Ce titre est un symbole d’appartenance, de force et de lien indestructible. Ces femmes sont unies par l’épreuve de la maladie, mais aussi par l’espoir et la solidarité qu’elles trouvent au sein de la maison Dar Zhor. C’est elles qui ont choisi ce titre.

Les patientes deviennent actrices le temps d’une pièce : qu’est-ce que cela change dans leur rapport à la maladie et à elles-mêmes ?
Monter sur scène, c’est un renversement. Elles ne sont plus seulement « patientes », elles deviennent femmes courage, artistes, battantes. Le théâtre transforme la souffrance en énergie créatrice, le silence en voix, l’isolement en lien. Cela redonne confiance, dignité et une nouvelle manière de se regarder soi-même.

Quelles difficultés ou au contraire quelles belles surprises avez-vous rencontrées lors des répétitions ?
Il y a eu de la fatigue, bien sûr. Certaines patientes venaient malgré la chimiothérapie ou la radiothérapie. Mais la plus belle surprise a été leur constance et leur détermination. Elles sont venues, encore et encore, parce que ce projet les portait. Et chaque répétition a renforcé leur lien et leur joie de créer ensemble.

Quels messages les femmes de Dar Zhor veulent-elles transmettre au public à travers cette création ?
Leur message est clair : la maladie ne les définit pas. Elles veulent montrer qu’au cœur du cancer, la vie peut éclore, pleine de force, de beauté et d’humour. Leur pièce est un hymne à l’espoir, à la solidarité et à la vie.

Pensez-vous que l’art, et en particulier le théâtre, peut devenir une thérapie et un outil de résilience face au cancer ?
Oui, absolument. À Dar Zhor, nous croyons profondément que l’art est un soin. Le théâtre permet de libérer la parole, de se réapproprier son corps, de transformer la douleur en création. C’est un puissant outil de résilience, qui complète les traitements médicaux en apportant une dimension humaine et émotionnelle.

 

 

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