Le salon expose, jusqu'au 31 mars, des œuvres de femmes artistes peintres issues de différentes régions du Maroc, dont Bahija et Saloua Bahrin (Assilah), Fatima El Asri (M'diq), Farida El Hadri, Mahassin Lahrach, Nissrin Ben Driss, Wissal el Knizi et Nissrin Choudari (Tétouan), Karima Abdellaoui (Oujda), en plus de l'Espagnole Marki Lopeth
Les tableaux exposés sont variés en termes de forme artistique et d'angle de vision de l'univers et des questions de la société, mais toutes ces créatrices partagent la même vision sur la réalité, la réussite et les aspirations de la femme marocaine à s'imposer sur la scène artistique nationale et internationale.
Le programme de cette édition comporte, outre l'exposition artistique, l'organisation d'ateliers d'art plastique au profit des pensionnaires des établissements sociaux relatifs aux femmes en situation difficile, des récitals de poésie, une exposition d'oeuvres manuelles et un défilé de mode de la mariée tétouanaise.
Au menu de cette manifestation culturelle figurent également deux conférences sur "l'approche genre" et "le rôle de la société civile dans l'encadrement des détenues", avec la participation de juristes et de chercheurs dans les sciences humaines et sociales.
Selon les organisateurs, cette rencontre vise à jeter une lumière crue sur le rôle que joue la femme dans la société et les créations féminines, à renforcer l'intégration de la femme dans les différents domaines de création et sociaux et à faciliter l'intégration des détenues dans leur environnement socio-économique, tout en leur donnant la possibilité de s'exprimer, de proposer des idées et de créer.