Kenza Ito Mekouar : Le yoga passionnément

On ne présente plus Kenza Ito Mekouar. La célébre yogi, influenceuse, blogueuse, mannequin, créatrice de contenus, professeur de yoga est également psychologue clinicienne. Fine, intelligente et bienveillante, la jeune femme se dévoile à nous à travers ses passions et son approche du yoga.

La voix profonde et bienveillante de Kenza Ito Mekouar emplit l’espace. La yogi guide ses élèves, les encourage et les stimule par la voix et l’exemple. Les masterclass et les cours qu’anime Kenza Ito Mekouar attirent un bon nombre d’adeptes du yoga d’un peu partout au Maroc. Et c’est bien normal, car Kenza insuffle à chacun de ses cours et à chacun de ses enseignements un souffle de grâce et de douceur.Discipline spirituelle par excellence, le yoga permet cette connexion du corps et de l’esprit. Dans le cours de Kenza, postures physiques, exercices respiratoires, méditation et relaxation s’enchaînent dans une parfaite harmonie. Le pratiquant en retire une véritable richesse intérieure, un apaisement des sens, une sensation de bien-être…

Postures physiques, exercices respiratoires, méditation et relaxation s’enchaînent dans une parfaite harmonie.

Je suis tombée en amour avec une certaine pratique du yoga”, raconte avec beaucoup d’humilité Kenza Ito Mekouar qui a longtemps pratiqué la danse classique. Le yoga faisait pourtant partie de sa vie depuis toujours. “Mes parents et mes tantes pratiquent depuis toujours cette discipline”, explique-t-elle. Et lorsque l’appel du yoga a résonné en elle, Kenza n’a eu de cesse de se perfectionner au point de suivre une formation certifiante au Costa Rica. De retour au Maroc, et parallèlement à son activité de psychologue clinicienne dans des établissements scolaires, à l’hôpital et en cabinet privé, la jeune femme enseigne le yoga, avec beaucoup de bienveillance, dans un magnifique geste de transmission. “J’essaie de transmettre, et que chacun se sente à sa place et regarder avec un œil bienveillant, toucher et ajuster avec une main douce et apaisante et puis trouver cette union entre nous et les autres, entre nous-mêmes, notre corps et notre esprit.”

Ondes et vibrations positives dans les cours et les retraites de Kenza.

Le pouvoir de la respiration

La conscience de soi devient un état naturel, et l’on prend plus facilement conscience de son corps, de son mental et de son environnement au quotidien. Lorsque l’on pratique seule avec soi-même, il y a une espèce d’unicité, de complétude dans cette pratique, et cela apporte beaucoup d’apaisement”, développe la yogi. Une sorte d’appropriation de soi-même, de son corps, de son être tout entier, de son souffle et de son esprit. “En arabe, un même mot désigne souffle et esprit”, précise-t-elle. C’est dire que la respiration est associée au souffle, à l’air, au vent mais aussi à l’esprit, à l’âme, à l’énergie et au mouvement. En un mot, à la vie. Le souffle et le mouvement sont d’ailleurs intimement liés dans le vinyasa, un autre type de yoga, plus dynamique. “Il existe différents types de yoga,. À chacun de trouver la pratique qui va l’appeler, Mais il est tout aussi important de se bousculer soi-même et d’aller vers les choses auxquelles on résiste. C’est comme ça que je suis devenue professeure de vinyasa…”, explique Kenza qui est allée au bout de ses résistances pour se révéler à travers une pratique qui fait encore plus appel au souffle, à la respiration et à l’enchaînement fluide et dynamique des postures.

“Le yoga est ma nourriture” explique Kenza Mekouar.

Ce sont des pratiques dynamiques, du flow, comme une danse, comme une chorégraphie, et ce sont des pratiques de force et d’équilibre. Tout cela pour dire qu’il n’y a pas de meilleure pratique que d’autres”, poursuit-elle. Le but suprême étant toujours le juste équilibre du corps et de l’esprit.
Le yoga est ma nourriture. Cela me permet de ressembler des gens, de les toucher au vrai sens du terme, de toucher leur cœur”, résume la yogi. Autant d’ondes et de vibrations positives qu’elle dispense tant dans ses cours que dans les retraites qu’elle organise pour ses adeptes. La prochaine retraite, prévue du 22 au 25 septembre à Taghazout promet d’être une parenthèse hors du temps pour se (re) connecter à soi et aux autres, révéler son potentiel insoupçonné et recharger ses batteries.

Questions à Kenza Ito Mekouar, yogi

Comment devient-on yogi ?
On ne devient pas yogi parce que c’est à la mode, mais parce que quelque chose résonne en nous, nous appelle et nous transforme petit à petit. C’est comme cela qu’on est appelé à se rendre sur ce tapis de yoga comme on se rend sur un tapis de prière et à avancer sur ce chemin.

Que trouvez-vous dans le yoga ?
Ce que je trouve dans le yoga et les pratiques spirituelles, énergétiques que je propose, c’est ce lien et ces intentions communes d’élever la vibration et de participer à un monde meilleur… Et le monde gagne à vibrer positivement vu le nombre de vibrations négatives auxquelles il est continuellement soumis.
Ce que chacun trouve dans le yoga, c’est l’union, la respiration consciente, un état méditatif… C’est être totalement présent, sans se laisser happer par nos pensées, sans que le mental ne bouillonne. On revient à soi, en conscience, et on va chercher l’alignement du corps, pour mieux respirer. La posture est un prétexte à la respiration : ne dit-on pas  que si la posture est facile et aisée, le souffle l’est également. Lorsqu’on se tient bien, et qu’on cherche des postures justes, cela nous permet de respirer correctement. Toute la pratique du yoga est basée sur le souffle. C’est lui qui nous permet d’être là et de nous emmener partout, et en même temps c’est la conséquence de cet ajustement que l’on recherche et qui n’est d’ailleurs que la métaphore corporelle de cet alignement psychologique, spirituel, émotionnel…

Quels sont vos conseils pour démarrer le yoga ?
Démarrer le yoga, c’est déjà en avoir envie. Il ne faut pas aller là où on n’est pas appelé. Je crois que le désir doit sous-tendre tout ce qu’on fait dans la vie. Si le désir est là, il faut sauter le pas et ne pas être intimidé. Le meilleur conseil que je peux donner est de laisser sa tête et ses préjugés, de prendre juste son corps et venir en se disant qu’on est censé atterrir dans un espace de non jugement, qu’on va être soutenu, enveloppé… En tout cas, c’est ce que j’essaie personnellement de recréer comme espace. Et à partir de là, on peut aller à la découverte du yoga, sans avoir peur du regard des autres, des jugements, essayer, réessayer peut-être avec différents professeurs, s’essayer à différentes pratiques… Je suis sûre qu’à partir de là, on s’arrêtera là où cela résonnera en nous.

 

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