Festival des Musiques Sacrées du Monde : la journée du vendredi riche de découvertes et de spiritualité

Après le succès de sa grande soirée d’ouverture et du spectacle de musique et de lumière qui a entraîné le public depuis Fès vers les plus grands sites de spiritualité du monde, à la rencontre des liens entre « architecture et sacré », la journée du vendredi a invité les festivaliers à de riches rencontres culturelles et musicales.

La seconde journée du Festival des Musiques Sacrées du Monde s’est illustrée par le magnifique récital du pianiste Michaël Levinas et de la soprano Marion Grange, « Espenbaum » : un cycle de mélodies sur des textes du poète roumain Paul Celan. Le récital a été donné au sein de la synagogue Aben Danan, joyau de la culture judéo-marocaine, érigée au XIIème siècle, et considérée comme l’un des plus importants lieux de culte juif en Afrique du Nord, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et entièrement rénovée et ouverte à la visite en tant que synagogue-musée.

Dans l’après-midi, les festivaliers ont été invités à Jnane Sbil, poumon vert de Fès, composé de neuf jardins luxuriants sur sept hectares créés au XVIIIème siècle par le sultan Moulay Abdellah à méditer à l’écoute de la musique mystique et philanthropique de l’Ensemble Al Zawya. Ce chant spirituel venu du Sultanat d’Oman leur a offert une expérience du « Samaâ » qui tend à élever l’humain dans la gratitude, l’amour et la paix.

Plus tard, au cœur de la médina, dans l’ancienne résidence du gouverneur, Dar Adiyel, aujourd’hui restaurée et abritant le conservatoire de musique andalouse traditionnelle, c’est le Chœur de Chambre du Maroc qui a donné le ton à la soirée. Conduit par l’excellent Amine Hadef, chanteur formé à la direction de chœur, le chœur de 25 chanteurs, accompagné d’instruments anciens, a interprété une sélection d’œuvres notamment issues du répertoire baroque.

Et enfin, c’est sous le ciel étoilé recouvrant la nuit chaude sur l’esplanade de Bab Makina, que se sont produits les sublimes « Roohani Sisters ». Les solistes Jagriti Luthra Prasanna et Neeta Pandey Negi étaient accompagnées de 16 musiciens, mais aussi par la mezzo-soprano Ariana Vafaderi et de la danseuse traditionnelle « Kathak » Rinku Bhattacharya Das.

Baignées dans les traditions du soufisme indien et de la musique classique Jugalbandi, les deux sœurs font perdurer cet art dans des spectacles fascinants et émouvants, créant un lien unique avec leur public qu’elles entrainent dans un puissant élan d’élévation spirituel.

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