L’auteur du document, Tayeb Ghazi, expose en premier lieu les principaux programmes ayant contribué à des avancées remarquables dans le paysage éducatif marocain. Il souligne que le Plan d’urgence “Najah” 2009-2012 et la vision stratégique de la réforme 2015-2030 ont permis, entre autres, la réduction substantielle de l’analphabétisme de 43,2% en 2004 à environ 29% en 2017.
En ce qui concerne l’accessibilité à l’éducation primaire, la même source indique que celle-ci s’est généralisée, avec un taux de scolarisation de plus de 95% actuellement, marquant une progression significative depuis les années 2000. Les taux d’abandon scolaire ont, de leur côté, nettement reculé, “se situant à environ 2% au primaire, 8% au collégial (5,2% pour les filles) et 7% au secondaire qualifiant (5,5% pour les filles), comparativement à plus de 10%, 15% et 17% au début des années 2000”, selon le document du PNCS.
L’une des priorités que le Maroc a dans sa ligne de mire est de rendre l’éducation égalitaire et accessible à tous. Pour ce faire, plusieurs programmes ont été pensés de manière à réduire autant que possible les blocages économiques ou encore géographiques. Parmi les exemples cités par le PNCS, on trouve : Tayssir, l’initiative «Un million de cartables», le transport scolaire, les écoles communautaires et Dar Talib(a). «L’appui social, sous diverses formes telles que le soutien financier, matériel, pédagogique et médiatique, a joué un rôle crucial dans la réduction des déperditions scolaires, montrant une baisse d’environ 63% du taux d’abandon scolaire chez les élèves de 6 à 15 ans», soutient Ghazi.
Pour ce qui est de la qualité de l’enseignement, les résultats des évaluations internationales des acquis révèlent une amélioration substantielle des apprentissages des élèves marocains en mathématiques, sciences et langues durant la période comprise entre 2000 et 2022.