Conférence mondiale sur la sécurité routière : Une deuxième journée riche en débats

La 4ème Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière bat son plein à Marrakech. Mercredi, la deuxième journée a été marquée par des débats riches et des engagements concrets pour des routes plus sûres. Détails.

Lors d’une session spéciale intitulée “Engagements pour accélérer les progrès”, les participants ont réaffirmé leur volonté de mettre en œuvre le Plan mondial pour la Décennie d’action des Nations unies pour la sécurité routière 2021-2030. Objectif : réduire de moitié le nombre de décès sur les routes.

Les représentants des différents pays ont présenté leurs mesures phares : nouvelles législations, modernisation des infrastructures, recours aux technologies innovantes et renforcement de la collecte de données. Un financement supplémentaire a aussi été promis pour concrétiser ces initiatives. Ces engagements seront consignés dans les actes officiels de la conférence pour un suivi rigoureux.

Lors de cette deuxième journée, un panel a mis en lumière un défi majeur : comment traduire les engagements en actions concrètes ? Dans ce cadre, les intervenants ont souligné les obstacles persistants, notamment le manque de coordination entre les acteurs, les lacunes en financement et les difficultés à imposer des mesures efficaces.

Le ministre guinéen des Transports, Ousmane Gaoual Diallo, a insisté sur la nécessité de concilier développement des infrastructures et protection des vies humaines. Son pays a récemment mis en place une instance de coordination regroupant plusieurs ministères pour une approche intégrée de la sécurité routière.

De son côté, le ministre norvégien du Transport, Jon-Ivar Nygard, a partagé l’expérience de son pays, qui a drastiquement réduit les accidents grâce à une analyse continue des données routières, à des routes intelligentes et à un renforcement des contrôles.

Financer la sécurité routière, une priorité

Le financement de la sécurité routière a également été au cœur des discussions. Un panel consacré à “L’importance de l’assurance pour la sécurité routière” a mis en avant la nécessité de généraliser l’assurance automobile, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Les experts ont plaidé pour une réforme du secteur des assurances et un meilleur accompagnement des victimes d’accidents. Youness Lammat, directeur à l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), a rappelé que le Maroc impose l’assurance automobile depuis 1941 et continue d’améliorer son système.

Autre moment fort : un panel dédié au rôle du secteur privé dans la sécurité routière. Juan Carlos Muñoz, ministre chilien des Transports, a rappelé que le secteur privé est responsable de 400 000 décès par an sur les routes. Il a appelé les entreprises à intégrer des mesures de sécurité tout au long de leur chaîne de transport.

Les chiffres sont éloquents : les accidents de la route représentent 3 % du PIB mondial, et 92 % des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. L’enjeu est donc clair : impliquer tous les acteurs, des gouvernements aux entreprises, pour rendre les routes plus sûres.

Organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, sous le thème “S’engager pour la vie”, la 4ème Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière clôture ses travaux ce jeudi.

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