Obésité : enfants en danger !

L’obésité infantile atteint des pics vertigineux un peu partout dans le monde, et l’Afrique n’est pas en reste. Un quart des enfants obèses (sur un total de 41 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans) vit en Afrique. Le fléau n’épargne pas le Maroc. Détails.

L’une des dernières études sur la question, menée par “The Lancet” ayant ciblé 130 millions de personnes âgées de plus de 5 ans avait livré des chiffres inquiétants concernant ce phénomène dans notre pays. Ainsi, 10,3% des garçons et 9,9% des filles de 5 à 19 ans souffrent d’obésité. L’étude révèle également que le taux d’obésité a plus que doublé en l’espace de 15 ans passant de 4,4% en 2000 à 10% en 2015. Plus grave encore, l’obésité a un coût, et celui-là s’élève au Maroc à 24 milliards de dirhams par an, selon un rapport réalisé par le cabinet Mc Kinsey en 2014.
En effet, les maladies liées au surpoids et à l’obésité sont nombreuses, et entraînent notamment l’augmentation des risques d’asthme, d’arthrite, de diabète, d’hypertension et même la diminution de l’espérance de vie.

SURPOIDS ET OBÉSITÉ : LES SIGNAUX D’ALERTE

Mais pour quelles raisons certains enfants sont-ils trop gros ? La réponse n’est pas aussi simple qu’il y paraît, car bien souvent, l’alimentation n’est pas la seule cause de l’obésité, et certains enfants ont une prédisposition génétique familiale au surpoids. Dans certains cas, cette surcharge pondérale plus ou moins importante cache des problèmes d’ordre psychologique, incitant l’enfant à compenser par la nourriture.

Ce qui est aussi important à savoir, c’est que la surveillance du poids et de la taille de l’enfant est d’une importance capitale. Ainsi, si entre 6 et 10 ans, l’enfant grandit sans prendre trop de poids, il est pratiquement certain qu’il n’aura pas de problème de poids. Par contre, s’il grandit tout en prenant du poids, il y a des risques d’obésité. Dans ce sens, les pédiatres insistent sur la nécessité de surveiller la courbe de croissance de l’enfant, et le meilleur moyen est bien évidemment le calcul de l’IMC de l’enfant calculé de la façon suivante : IMC = Poids (en kilogramme) / (Taille (en mètre) x Taille (en mètre). Schématiquement, l’IMC de l’enfant baisse au-delà de 15 mois, et jusqu’à ses 6 ans. Mais s’il continue à grimper après 15 mois, augmente après 3-4 ans au lieu de 6 ans ou encore que l’indice fait un rebond au-delà de 8 ans, il convient de s’alarmer.

LES RÉGIMES INTERDITS

Contrairement aux idées reçues, mettre un enfant à la diète alimentaire ou le priver des nutriments essentiels à sa croissance n’est pas la solution, car cela risque même d’empirer le problème ou encore d’être à l’origine des troubles alimentaires graves. Le mot d’ordre est de corriger l’alimentation de son enfant et de la rééquilibrer. Cela signifie une éducation nutritionnelle à installer rapidement afin de permettre à l’enfant de manger varié, équilibré et en quantités raisonnables. On apprend aussi à l’enfant à bien mastiquer ses aliments, à ne pas manger devant la télévision, à ne pas manger trop vite, à remplacer les boissons gazeuses par de l’eau, etc. Dans cet ordre d’idées, quelques règles s’imposent, comme manger en famille, alimenter son réfrigérateur en aliments “sains”, montrer l’exemple à son enfant en mangeant de tout, lui apprendre à apprécier les nouveaux aliments et faire du repas un moment de convivialité et de partage…

À côté de cela, l’enfant doit bouger, et même à la maison. Sauter à la corde, par exemple, est à la portée de tout enfant, et cela permet de se dépenser et de brûler des calories.

Et chose importante, il ne faut jamais faire culpabiliser un enfant obèse ou en surpoids, car généralement, il est possible d’inverser la tendance en s’armant de patience et de bonne volonté.

Les beaux jours arrivent. Les senteurs florales aussi. Voici notre sélection de parfums à avoir absolument pour le printemps.
La ville verte de Bouskoura dispose désormais de son premier complexe cinématographique de type “Ciné Boutique”.
Le mythique groupe Nass Al-Ghiwane participera à la 20e édition du Festival International des Nomades, prévu du 10 au 13
La BERD accorde un prêt de plus de 23 millions d’euros à Finéa pour renforcer le financement des TPME marocaines,