Le Maroc participe à la 17e conférence biennale de l’Association internationale des femmes juges (AIFJ), qui se tient du 9 au 12 avril en Afrique du Sud.
Deux femmes sont là pour porter haut les couleurs du Royaume . Il s’agit de Mina Skrati, juge au Tribunal administratif de Casablanca et présidente de l’Union des femmes juges du Maroc, et Salima Al-Ruhi, juge au Tribunal de commerce de Casablanca et secrétaire générale de la même union.
Placée sous le thème « Résilience : les femmes au leadership pour mettre fin aux violences sexistes et au féminicide », cette conférence de quatre jours s’impose comme un rendez-vous incontournable pour débattre des grands enjeux liés à l’égalité de genre dans le système judiciaire. Elle met en lumière le rôle central des femmes juges dans la lutte contre les violences sexistes, la traite des êtres humains, la cyberviolence ou encore les défis liés à l’accès à la justice.
À travers des panels, des ateliers thématiques et des présentations de travaux, les participantes partagent leurs expériences, stratégies et outils pour renforcer l’impact de la magistrature dans la protection des droits des femmes et des filles. Cette édition insiste particulièrement sur le pouvoir du leadership judiciaire féminin dans la construction de systèmes juridiques plus justes, inclusifs et sensibles au genre.
Pour le Maroc, la participation à ce sommet mondial s’inscrit dans une dynamique de promotion de la présence féminine au sein des institutions judiciaires et de renforcement de l’engagement national dans la lutte contre les discriminations et les violences basées sur le genre.
L’Association internationale des femmes juges, fondée en 1991, œuvre à travers le plaidoyer, l’expertise juridique et la collaboration interétatique pour construire un environnement judiciaire plus équitable, solidaire et respectueux des droits humains.