Un puissant tremblement de terre, de magnitude 7,7 selon l’Institut géologique américain (USGS), a frappé le centre de la Birmanie ce vendredi 28 mars, à 14h20 heure locale. L’épicentre, situé à seulement 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, a engendré des secousses ressenties jusqu’en Thaïlande et en Chine. Une réplique de magnitude 6,4 a suivi quelques minutes après, exacerbant les dégâts.
Des dégâts considérables
À Naypyidaw, la capitale birmane, les routes se sont déformées sous l’effet des secousses, et des plafonds se sont effondrés dans plusieurs bâtiments. Sur place, des témoins parlent d’une atmosphère de chaos, tandis que les autorités peinent encore à dresser un bilan humain et matériel précis.
En Thaïlande, les secousses ont provoqué des scènes de panique, notamment dans la capitale Bangkok, où les habitants ont évacué bureaux et magasins. Un immeuble de trente étages en construction s’est effondré, causant la mort d’au moins trois personnes et laissant 81 ouvriers pris au piège sous les décombres.
La Première ministre thaïlandaise, Paetongtarn Shinawatra, a décrété l’état d’urgence pour la capitale, mobilisant les secours et les équipes de recherche pour retrouver les disparus. “Les opérations de sauvetage sont notre priorité absolue”, a déclaré le vice-Premier ministre thaïlandais Phumtham Wechayachai.
Face à la catastrophe
En Chine, des secousses ont également été ressenties dans plusieurs provinces, mais aucun dégât majeur n’a été signalé pour le moment. Les autorités régionales surveillent toutefois la situation de près, craignant des répliques supplémentaires.
Ce séisme, parmi les plus puissants enregistrés dans la région ces dernières années, met une fois de plus en lumière la vulnérabilité de ces zones fortement sismiques. Les opérations de secours se poursuivent en Birmanie et en Thaïlande, alors que les populations tentent de faire face à l’ampleur de cette tragédie.