La Journée mondiale de la poésie est l’occasion de rendre hommage aux poètes, de faire revivre la tradition orale des récitals, et de promouvoir la lecture, l’écriture ainsi que l’enseignement de ce genre littéraire.
En 1999, lors de sa 30ᵉ session à Paris, la Conférence générale de l’UNESCO a institué le 21 mars comme Journée mondiale de la poésie, dans le but de soutenir la diversité linguistique à travers l’expression poétique et d’offrir une tribune aux langues menacées.
« Élaborée avec des mots, colorée par des images, composée selon une métrique donnée, la poésie détient un pouvoir sans égal. Forme d’expression intime qui permet de s’ouvrir aux autres, elle enrichit le dialogue, essentiel aux progrès de l’humanité, et apparaît plus nécessaire que jamais en ces temps agités », souligne Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.
Pratiquée à travers l’histoire et sur tous les continents, la poésie transcende les frontières et réunit les peuples autour de valeurs partagées. Le plus simple des poèmes peut devenir un puissant catalyseur du dialogue et de la paix, affirme l’organisation onusienne.
La poésie s’inscrit d’ailleurs parmi les cinq domaines reconnus par la Convention UNESCO de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Plus largement, les traditions et expressions orales — contes, mythes, chants, légendes ou encore proverbes — constituent des vecteurs essentiels de mémoire collective et de transmission des valeurs culturelles et sociales.