Dans cette version 2025 signée Marc Webb, oubliez la princesse naïve qui chante aux oiseaux. Rachel Zegler incarne une Blanche-Neige indépendante, engagée et bien décidée à ne pas attendre son prince pour s’en sortir. Exit le Prince Charmant, remplacé par Jonathan (Andrew Burnap), un acolyte plus comique que romantique. En face, Gal Gadot joue une Méchante Reine aussi glamour que cruelle. L’idée ? Rajeunir le mythe. Sauf que…
Des choix qui divisent
Le film voulait bousculer les codes, il a surtout déclenché la tempête. Les sept nains, relookés façon créatures magiques en images de synthèse, ont été vivement critiqués. Certains acteurs atteints de nanisme ont dénoncé un manque de représentativité. Face au tollé, Disney a revu sa copie… mais le résultat reste tiède.
Visuellement, c’est léché. Les décors sont jolis, les costumes soignés, et les chansons plutôt sympas. Mais l’ensemble manque de magie. Le rythme traîne, l’émotion ne prend pas, et même les scènes musicales peinent à marquer les esprits. Résultat : on sort du ciné avec une impression d’avoir vu un joli PowerPoint sur grand écran.
Côté box-office ?
Aïe. Avec un budget XXL (270 millions de dollars), le film devait cartonner. Mais dès sa sortie, c’est la douche froide : à peine 43 millions récoltés aux États-Unis le premier week-end, et 87 millions dans le monde. Clairement pas à la hauteur d’un géant comme Disney.
“Blanche-Neige” version 2025 voulait tout changer, mais a perdu une partie de son âme en chemin. À force de vouloir plaire à tout le monde, Disney signe un film tiède, à mi-chemin entre nostalgie et militantisme. Et ça, le public ne l’a pas vraiment avalé.