Une action collective visant à obtenir un dédommagement de la part des autorités saoudiennes. L’information a été relayée par trois médias dont le quotidien arabophone Al Massae. A en croire ce dernier, certaines personnes veulent s’en remettre à un cabinet d’avocats français afin qu’il prenne en charge l’affaire, sauf que la législation hexagonale ne permet cette possibilité que dans des cas bien précis et si au moins l’une des victimes est de nationalité française. Dans le cas où cette condition n’est pas remplie, les demandeurs sont orientés vers la justice internationale. Une question se pose ici : quid des juridictions marocaines ? Il est assez étrange en effet que ce collectif (amazigh d’après Al Massae) ait d’emblée préféré s’en remettre à un cabinet étranger plutôt que de s’adresser à des juristes nationaux. Le dépôt de plainte aura lieu dans les jours prochains dixit le site francophone Yabiladi, qui laisse entrevoir l’option d’une poursuite à la cours de justice internationale si et si seulement si l’Irak et l’Iran sont de la partie. L’affaire se corse…