A l’ONU non plus, la parité n’est pas atteinte…

La parité à l’Onu, ce n’est pas encore ça. Le secrétaire général, Antonio Guterres, vient de lancer une stratégie pour atteindre (enfin) le fameux 50-50 d’ici 2028.

« La différence maintenant avec la Stratégie de parité que le (Secrétaire général) vient de présenter, c’est qu’on va vraiment agir », a assuré Ana Maria Menendez, la conseillère politique d’Antonio Guterres, lors d’un entretien accordé à ONU Info. « On va prendre des mesures concrètes », a-t-elle affirmé, expliquant tout de même qu’il est important que l’ONU, en tant qu’Organisation qui fixe des normes, montre l’exemple en matière de parité. Effectivement. Car même si les femmes occupent 50% des emplois dits « postes professionnels inférieurs (P1 et P2) » dans cette immense institution, seules 29% d’entre elles travaillent dans « les plus hauts grades de fonctionnaires », comme l’a détaillé la conseillère, avant de pointer du doigt une autre réalité : « Il est (également) difficile pour les femmes de passer d’un niveau intermédiaire (P3) à un poste de direction (D1 et D2). »

Concrètement, pour atteindre la parité d’ici 2028, de nouvelles mesures vont être mises en place pour recruter des femmes dans les domaines qui ont traditionnellement été réservés aux hommes, à l’instar des missions de la paix. « Aussi des mesures vont être prises pour que les missions soient plus adaptées aux femmes, qu’elles aient la capacité d’accueillir des familles et que celles-ci puissent jouir d’une vie normale », tient à préciser l’Onu dans un communiqué. Mais, comme l’a souligné Ana Maria Menendez, « il faut aussi tenir compte du fait que la parité ne sera atteinte que si on a un changement de la culture ». La nouvelle stratégie comprend par exemple des formations pour casser ces clichés qualifiés de « préjugés inconscients ».

Dans les méandres de la vie conjugale au Maroc, le consentement sexuel entre époux reste un sujet brûlant et souvent
Alors qu’aux États-Unis et en Europe, le féminisme 4.0, également connu sous le nom de cyberféminisme ou féminisme du hashtag,
Soumaya Mounsif Hajji est traductrice assermentée. À la veille de la réforme de la Moudawana, cette virulente militante dresse un
L’état des lieux des droits des femmes au Maroc révèle toujours des écarts flagrants entre les décisions politiques de la
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4