La journée du dimanche a commencé avec la projection, dans le cadre de la compétition officielle de la 19ème édition du Festival international du film de Marrakech, du film “A Tale Of Shemroon” (Chevalier noir) de Emad Aleebrahim Dehkord en présence de son réalisateur.
Le film, qui met en scène un récit autobiographique mêlant quête de liberté et refus d’un équilibre devenu précaire, est le reflet de la réalité vécue par la jeunesse iranienne. En présentant son film qui a nécessité presque dix ans de travail acharné, Emad Aleebrahim Dehkord n’a pas manqué d’évoquer la situation actuelle de son pays d’origine et le combat des femmes pour leur liberté et droits.
À 16h30, c’est devant une salle archi-comble Yasmine Benkiran a présenté son premier long métrage “Queens” (Reines) inscrit dans la section Séances spéciales. Le film qui interroge différentes figures féminines a rencontré son public marocain pour la première fois. Les applaudissements qui ont accueilli la fin du film témoignent du succès de ce première long métrage de Yasmine Benkiran.
Ce même soir, Faouzi Bensaïdi a présenté en première mondiale nouveau long-métrage. “Jours d’été”, film adapté de la “La Cerisaie” de l’écrivain et dramaturge russe Anton Tchekhov. Le film est un huis-clos qui réunit plusieurs acteurs marocains, à l’instar de Mouna Fettou, Nadia El Kounda, Said Bey, Mouhcine Malzi, Raja Hassani et Nezha Rahil.
Presque au même moment, le public du festival avait rendez-vous avec Boy From Heaven (La Conspiration du Caire) du réalisateur égypto-suédois Tarik Saleh. Présenté pour la première fois au Maroc, le film évoque les luttes de pouvoir dans la plus grande université islamique du monde, Al-Azhar, sur un air d’espionnage tout en pointant du doigt les accointances politico-religieuses en Egypte.
Sur la place Jemaa Lefna, le public avait rendez-vous avec le film français “Daddy or Mommy” (Papa ou Maman) de Martin Bourboulon.