Femmes et candidates : Khadija Mounfaloti (PAM)

Ce professeur de langue arabe a fait partie des membres fondateurs du Parti Authenticité et Modernité.

Conseillère et candidate aujourd’hui au sein de la commune de Sidi Belyout, présidente de l’association des femmes conseillères de la région du Grand Casablanca, elle admet cependant qu’il est difficile de faire de la politique en tant que femme. “Je suis mariée et mère de trois enfants et je me suis toujours organisée pour être présente sur tous les fronts, malgré la difficulté. J’ai eu la chance d’avoir un mari qui m’a encouragée et aidée”, confie-t-elle.  Spécialiste de la cause féminine, elle milite pour la parité en politique et en entreprise, encourageant les femmes à s’engager. 

La femme marocaine idéale selon vous ?

Rien n’est facile pour les Marocaines aujourd’hui. Il faut énormément travailler pour y arriver, beaucoup plus que pour les hommes. Pour ma part, j’ai lutté depuis 20 ans pour en arriver là. Mais je pense que les femmes sont capables de mener cette lutte, de travailler et d’arriver à s’imposer. 

Un mentor, un modèle ?

Mon père, qui fut un défenseur du Maroc depuis Settat, sa ville natale. Il a longuement milité pour l’indépendance durant la période du protectorat. Quand je me suis mariée, à 18 ans, il a insisté pour faire mention d’une seule condition sur l’acte de mariage: que je termine mes études et que je sois autorisée à travailler ensuite. C’était extrêmement important à ses yeux. Sa vision de la femme marocaine me porte encore aujourd’hui. 

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