En 2011, elle fut la seule femme tête de liste à se présenter aux élections législatives à Nouaceur. Dans sa petite commune natale, la candidate a ses marques. Mère de deux jeunes enfants, Hasna s’est pourtant mariée plus tardivement que la moyenne des Marocaines, ayant d’abord voulu lancer sa carrière d’enseignante et mener à bien sa thèse à 32 ans. En parallèle, elle fut bénévole dans des associations à vocation sociale comme Les Rangs d’honneur.
La femme marocaine idéale selon vous ?
Elle doit être bien éduquée, par sa famille ou l’école, et avoir eu la chance d’évoluer dans un environnement favorable au développement de son humanité, de son envie d’aider les autres, de son engagement pour son pays. Elle a le courage de pénétrer des domaines réservés d’ordinaire à l’homme, de mobiliser ses connaissances et son savoir-faire pour montrer ce dont elle est capable. Enfin, elle doit être ouverte mais capable de cultiver des valeurs humaines fondamentales telles que le respect et l’entraide ou encore les traditions. Malheureusement, la Marocaine souffre encore de freins psychologiques qui l’empêchent d’accéder à cet idéal.
Un mentor, un modèle ?
Mon modèle, c’est mon parti ! Le PPS (parti du Progrès et du Socialisme, ex-Parti Communiste du Maroc) est le premier à avoir célébré, par exemple, la journée internationale des femmes le 8 mars. Il est un mouvement politique marocain d’idéologie socialiste qui a toujours milité pour l’indépendance du Maroc et pour l’avènement d’une société plus juste et équitable. Avec cinq ministres au gouvernement et à des postes sociaux fondamentaux, je suis extrêmement fière de le représenter.