5 conseils de Kaspersky pour une bonne hygiène numérique des enfants dès la rentrée !

Le 1er octobre prochain, plus de 9 millions d’élèves marocains reprennent le chemin de l’école. Plus de la moitié d'entre eux seront équipés d’un téléphone portable (chiffres HCP). Voici les conseils de Kaspery pour une bonne hygiène numérique.

Bien qu’Internet regorge d’informations éducatives, amusantes ou utiles qui leur permette de s’épanouir et d’apprendre au quotidien, les enfants peuvent néanmoins être confrontés à des images choquantes, violentes ou tout simplement inadaptées à leur âge, mais aussi au cyberharcèlement, à des propos sexistes, racistes, homophobes, ou encore à des arnaques en tout genre. De nombreux parents se sentent désemparés face à cette situation : comment savoir ce que font vraiment leurs enfants sur Internet ? Comment les aider à découvrir ce nouveau monde virtuel en toute sécurité ? Et surtout, comment les protéger ?
Depuis de nombreuses années, Kaspersky aide parents et enfants en les sensibilisant et en apportant des solutions concrètes afin de leur construire un avenir plus sûr.
Les experts en cybersécurité de Kaspersky dévoilent leurs conseils clés pour accompagner les nouveaux collégiens pour une rentrée numérique en toute sécurité.

1. Mettre en place un mécanisme de verrouillage sur le smartphone de l’enfant

Les enfants ont facilement tendance à égarer leurs affaires et à faire de nombreuses choses en même temps. Cela peut facilement conduire à la perte de leur smartphone qui peut se retrouver entre de mauvaises mains. En outre, le vol de smartphone ou sa mise à disposition involontaire ne sont également pas à exclure et nécessitent de prendre des précautions.
Dans ce type de situation, il est primordial pour l’enfant – et ses parents – d’avoir mis en place un simple mécanisme de verrouillage basique. Celui-ci représente un premier rempart contre une utilisation potentiellement frauduleuse du téléphone.
Quoiqu’il en soit, il faut prévoir une discussion approfondie avec l’enfant sur les risques auxquels il sera exposé sur Internet parce qu’il finira par avoir un smartphone, tôt ou tard. Mais aussi parce qu’il pourra toujours utiliser celui des copains et copines à l’occasion. « Pour un enfant, tout est nouveau et les risques sont nombreux : la dépendance, le culte de l’image sur les réseaux sociaux, le harcèlement, les escroqueries, mais aussi les attaques informatiques, la copie et la diffusion de photos privées, l’usurpation d’identité, le vol de comptes de réseaux sociaux, etc. », avertit Pierre Delcher, Chercheur Senior au sein de la Global Research & Analysis Team de Kaspersky.

Il faut commencer par rappeler des règles simples. Par exemple, les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans. Il est également important de comprendre que tout ce qui est publié peut être réutilisé, à mauvais escient. Rappeler qu’il est préférable de ne pas partager d’informations contenant le nom/lieu de l’établissement scolaire, l’adresse de la maison ou encore le nom des parents et proches pour éviter de se faire avoir par une personne mal intentionnée. Ensuite, n’hésitez pas à alimenter cette discussion au fil de l’eau, en partageant avec lui les exemples du quotidien vus dans la presse ou que vous avez vécu. C’est une bonne manière de dédramatiser pour faire de ce thème un sujet de discussion comme un autre. Pour vous aider, mais également rendre la pédagogie ludique pour les enfants, Kaspersky et Skill Cup ont lancé une formation en ligne en juin 2021, à destination des parents, des enfants et même des professeurs.

2. Désigner un adulte référent en cas d’alerte

Même bien informé, un enfant ne sera jamais complètement à l’abri des dangers d’Internet. Dès le départ, il faut donc convenir avec lui d’une procédure d’alerte à activer dès qu’il en ressent le besoin, et aussi souvent qu’il le souhaite, en désignant un adulte référent. Ce sera souvent l’un des deux parents, mais cela peut aussi être une personne extérieure au foyer, comme un oncle, une marraine, un ami de la famille, etc., pour apaiser la discussion. Cette dernière option sera plus facile à imposer à certains adolescents, notamment s’il est question de s’abonner à leurs comptes de réseaux sociaux pour garder un œil sur leur activité.

3. Etablir avec l’enfant des règles et limites d’usage grâce au contrôle parental

Chaque système d’exploitation de smartphone, iOS ou Android, propose de paramétrer un contrôle parental. Ils permettent de limiter ou d’interdire l’accès aux contenus (musique, vidéos en ligne, séries, livres…), au web, aux jeux vidéo, etc. Tout aussi important, le contrôle parental permet de garder la main sur les informations personnelles que l’enfant pourra partager, afin d’interdire à une application d’accéder à sa géolocalisation, à ses contacts, au calendrier, au micro, à la reconnaissance vocale, ou encore au Bluetooth. La prise en main est relativement simple, et c’est surtout du temps bien investi car « limiter l’usage non supervisé réduit mécaniquement le risque d’exposition aux menaces », résume Pierre Delcher. Des applications comme Safe Kids de Kaspersky permettent également de suivre et de contrôler en temps réel l’utilisation du smartphone d’un enfant ou d’un adolescent. Evidemment, les restrictions d’un tel outil sont évolutives et il est tout à fait possible de modifier les autorisations et de lever quelques interdictions en fonction des échanges (et de l’âge…) que vous aurez avec l’enfant.

4. Echanger et sensibiliser, pour que les enfants soient les futurs garants de la sécurité numérique.

La nouvelle génération est très connectée, et se sent parfois plus compétente, techniquement, que les adultes. Si les enfants ont parfois bien des choses à nous apprendre sur le fonctionnement de certaines applications, il faut qu’ils aient conscience des risques et s’approprient les bonnes pratiques, dès leurs premiers usages. Ainsi rendre les gestes « barrières » accessibles et faciles d’accès pour les enfants facilitera leur appropriation. Alors que les applications de contrôle parental peuvent donner l’impression de manque de confiance si elles ne sont pas installées dans le dialogue, des bonnes pratiques, gérées directement par les enfants peuvent au contraire responsabiliser et donner confiance aux enfants, et notamment adolescents, quant à leurs usages numériques.

– Limiter le partage d’informations confidentielles et sensibles sur les réseaux sociaux et ne surtout pas partager ces informations délibérément à un tiers, même si on pense connaitre la personne.

– Créer des mots de passe forts et utiliser un gestionnaire de mots de passe, très facile d’utilisation (par exemple Kaspersky Password Manager)

– Eviter de stocker trop de données confidentielles, ou de photos privées sur les téléphones mobiles ou tablettes

– Installer une solution de sécurité sur les smartphones qui sont très exposés, et la mettre à jour régulièrement

– Installer uniquement des applications depuis les « boutiques » officielles (app store, Google play store etc.)

– Ne pas suivre d’hyperlien suspect ou de source inconnue

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