Actes citoyens pour un monde meilleur

Les promesses d’aide sont en deçà des attentes des pays impactés par le réchauffement climatique.

La sécheresse, les fortes chaleurs qui s’abattent sur le Maroc et plusieurs autres pays, le froid extrême, les inondations meurtrières et les pluies torrentielles qui touchent d’autres parties du Globe n’augurent rien de bon. Le réchauffement climatique est une dangereuse réalité qui menace la planète. On sait déjà que  ce phénomène environnemental fait chaque année des centaines de milliers de morts dans le monde, qu’il provoque de graves problèmes de santé et représente un coût économique non négligeable pour les pays en voie de développement. Cette situation risque de s’aggraver si rien n’est fait dans les meilleurs délais. On pourrait même imaginer les pires catastrophes et les scénarios les plus délirants : des températures qui atteindrait des degrés insupportables pour l’homme, la sécheresse des rivières et des lacs, le tarissement des sources d’eau potable… Et la fin inéluctable de l’Homme.

Afin de réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre et de protéger les vies et les moyens de subsistance contre l’aggravation des effets du changement climatique, des initiatives ont vu le jour depuis 1992 à Rio, date de la tenue du Sommet de la Terre, puis à Berlin en 1995 avec l’avènement de la première Conférence des Parties des Nations Unies sur le climat (COP). Depuis, Les COP sont devenues des moments de grande visibilité internationale, où l’on discute de l’urgence climatique, mais l’ambition des engagements varie selon les pays, en fonction de leurs priorités économiques et de leurs ressources

Une prise de conscience de l’urgence de la situation s’est ainsi lentement installée, sans aboutir pour autant à une action réelle, coordonnée et suffisante à l’échelle planétaire. Mais si de nombreux gouvernements reconnaissent l’impératif de l’action, comme en témoignent des initiatives telles que l’Accord de Paris en 2015, où près de 200 pays se sont engagés à limiter le réchauffement global bien en dessous de 2°C, la mise en œuvre de cet accord reste inégale et lente. 

La dernière Conférence des Parties des Nations Unies sur le climat, la COP29, tenue du 11 au 22 novembre 2024, s’est terminée sur un résultat mitigé, et des promesses d’aide en deçà des attentes des pays impactés par le réchauffement climatique qui réclamaient 1.000 milliards de dollars par an. L’accord, arraché in extrémis, a appelé les pays développés à fournir 300 milliards de dollars par an aux pays en développement d’ici à 2035. Cette somme devrait contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à protéger les vies et les moyens de subsistance contre l’aggravation des effets du changement climatique. 

Il va sans dire que le changement climatique représente non seulement une crise environnementale, mais aussi une crise économique, sociale et géopolitique. Pour éviter les impacts catastrophiques sur les générations futures, il est impératif d’agir immédiatement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en protégeant les écosystèmes et en soutenant les communautés vulnérables. Cette action requiert la collaboration mondiale, l’innovation, et des politiques publiques audacieuses et ambitieuses. Adopter une ligne de conduite face à la problématique du réchauffement climatique nous interpelle avec force. À nous d’agir.

Une alliance subtile entre esthétisme, chic et confort pour frimer sur les pistes.
Designer de renommée internationale et créatrice talentueuse, Laila Aziz a dévoilé tout récemment à Marrakech une collection qui allie glamour,
Naziha Belkeziz est la première femme à diriger une banque marocaine. La nouvelle Présidente-Directrice Générale de la Banque Centrale Populaire
Membre du jury du Festival International du Film de Marrakech, Viriginie Elfira est une figure incontournable du cinéma français et
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4