De quoi l’avenir sera-t-il fait ? Quelles réponses donner aux questions existentielles mais aussi réelles qui nous taraudent l’esprit et nous empêchent d’envisager le futur avec sérénité ? Devrons-nous vivre à jamais dans la hantise de virus qui mutent à l’infini ? Les vaccins pourront-ils nous protéger et protéger nos proches et nos familles ? Toutes ces questions et bien d’autres révèlent le poids de l’angoisse dans lequel nous vivons à l’heure actuelle, chacun enfermé dans sa coquille, avec cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes : le virus de la Covid est toujours là, prêt à prendre sa revanche au moindre laisser-aller, à la moindre baisse de garde.
Notre pays a fort heureusement été précurseur dans cette lutte contre cette maudite pandémie. Il figure même aujourd’hui parmi les pays à avoir réussi à relever le défi mondial de la vaccination. Un bon point pour nos concitoyens qui ont adhéré massivement à la campagne de vaccination, et un grand bravo pour le corps médical qui s’est mobilisé pour la réussite de cette opération. Mais certains, ils forment certes une minorité, sont toujours réticents à la vaccination, et constituent de ce fait un danger pour eux-mêmes et pour les autres. Dans le contexte actuel, se protéger et protéger les autres est une question de vie ou de mort !
La pandémie de la Covid-19 a exacerbé ce sentiment d’impuissance face à un ennemi sournois. D’où la nécessité d’une adhésion totale et pleine à la campagne de vaccination pour retrouver un semblant de vie normal. La vaccination des élèves de 12 à 17 ans s’inscrit dans ce cadre. Celle des plus petits pourrait s’avérer nécessaire pour assurer l’immunité collective. Nos enfants pourraient alors reprendre le chemin de l’école, en toute tranquillité, heureux de retrouver leur vie sociale, les apprentissages en présentiel, le goût de l’émulation et du dépassement de soi. La rentrée scolaire et universitaire repoussée au 1er octobre interviendrait alors dans des conditions optimales garantissant la sécurité de tout un chacun.
Tout au long de ces longs et pénibles mois où la Covid-19 a plané de son ombre implacable sur nos vies, différents secteurs ont souffert de ses répercussions et souffrent encore de ses séquelles. Pour les femmes, cette pandémie a eu un terrible impact sur l’égalité homme- femme, retardant de plus de 135 ans la parité à l’échelle mondiale. Un chiffre effarant qui n’augure rien de bon pour la moitié de l’humanité.
Le seul espoir qui persiste dans ce sombre tableau est que nous détenons entre nos mains les clés du changement. Une volonté politique forte, une adhésion ferme à une vision clairvoyante et prospective, tournée vers l’avenir où chacun de nos concitoyens, hommes et femmes, jeunes et vieux, trouvera des raisons de croire en des lendemains meilleurs, sont aujourd’hui possible. Il suffit de faire son devoir de citoyen ce mercredi 8 septembre, car nous toutes et tous, en âge de voter, détenons entre nos mains notre avenir. Nous pourrons non seulement le rêver mais le rendre concret, en faisant les bons choix, et en votant pour les bonnes personnes.
Restons optimistes et regardons l’avenir avec sérénité. Dans le contexte mondial actuel marqué par la montée des tensions, Il est permis de croire que de nouvelles forces politiques qui rassemblent le peuple marocain vont émerger et vont s’investir davantage avec compétence, honnêteté et responsabilité pour placer notre pays à l’avant-garde du changement et du développement économique. C’est un rêve certes, mais un rêve réalisable.